Un point de vue de Michael McCain
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Un point de vue de Michael McCain

Dec 10, 2023

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Je m'appelle Michael McCain, ancien PDG et maintenant président exécutif des Aliments Maple Leaf. Nous produisons des aliments pour des générations de Canadiens et poursuivons notre vision de devenir l'entreprise de protéines la plus durable au monde. Tout ce que nous faisons chez Maple Leaf est fermement ancré dans nos valeurs. Cela exige que nous agissions de manière légale, responsable et intègre.

Je suis fier de notre entreprise et de notre industrie. Pourtant, la confiance dans l’industrie alimentaire, et maintenant dans notre entreprise, a été remise en question en ce qui concerne les pratiques de tarification. Dans le contexte actuel, compte tenu des conséquences néfastes de l’inflation, en particulier de la hausse des prix alimentaires, sur les consommateurs, je peux comprendre pourquoi certains cherchent à blâmer quelqu’un ou quelque chose. La confiance est une question fragile. Conformément à notre histoire, je tiens à être clair et totalement transparent en abordant les gros titres suggérant que les Aliments Maple Leaf ou moi-même pourrions avoir toléré ou participé à de prétendues activités de fixation des prix chez Canada Bread qui remontent à 15 à 20 ans.

Les gros titres faisaient référence à un e-mail interne envoyé en mon nom en 2007 comme preuve que j'étais impliqué dans une sorte de complot sur les prix. Je suis profondément préoccupé par la manière dont mes propos ont été mal interprétés et mal compris, ce qui a amené certaines personnes à remettre en question leur confiance dans notre industrie et dans notre entreprise.

Même si les avocats m’ont exhorté à garder le silence en raison d’éventuels litiges futurs, ce n’est tout simplement pas dans ma nature. Je suis obligé de remettre les pendules à l’heure – de partager, selon mes mots, ce qu’était l’e-mail et ce qu’il n’était pas.

Commençons par quel était l'e-mail. Il s'agissait d'une note envoyée à certains membres des équipes de direction des Aliments Maple Leaf et de Canada Bread lorsque nous étions actionnaires. Je relatais une conversation que j'ai eue avec un cadre supérieur d'un client de détail concernant une gamme d'activités commerciales, y compris des stratégies de catégories, que le client pensait avoir réussi. Ma pratique consistait à passer autant de temps que possible à parler de stratégie aux clients.

Qu'est-ce que cela signifie? Les activités décrites dans le courriel reflètent la gestion de base des catégories, une pratique très courante utilisée depuis des décennies dans toutes les entreprises de produits alimentaires et de biens de consommation emballés au Canada et ailleurs. Les détaillants attendent de leurs fournisseurs qu'ils leur apportent de la valeur en leur faisant des recommandations sur la manière de commercialiser efficacement leurs produits. La gestion des catégories comprend une combinaison d'innovation de produits, de stockage, de combinaison de produits, de placement, d'affichage, de stratégies promotionnelles et de tarification, afin de maximiser l'expérience du consommateur, les ventes, la rentabilité et l'efficacité opérationnelle. Il s’agit d’un élément courant et légal du marchandisage au détail.

Parler de « tarification » ou de « gestion des bénéfices de la catégorie » ne signifie pas que quelque chose d’illégal se produisait. En fin de compte, même si un fournisseur comme nous peut faire des recommandations, chaque détaillant prend ses propres décisions sur ce qu'il va vendre, comment il va vendre ces produits et les prix qu'il facture. Il s'agit d'un environnement hautement compétitif.

Voici ce que l'e-mail n'était pas. Il ne s'agissait pas d'une communication avec un concurrent, elle ne décrivait pas une communication avec un concurrent et il ne s'agissait pas de fixation de prix ou de tout autre type d'activité illégale dans quelque catégorie que ce soit.

Lorsque nous commettons des erreurs, nous les reconnaissons. Si nous faisons quelque chose de mal, nous nous levons et prenons nos responsabilités. J'ai lu et relu l'e-mail (et des centaines d'autres similaires), réfléchi aux conversations qui l'entourent, et je peux dire sans équivoque que cela n'avait rien à voir avec la fixation des prix. Il s’agissait tout simplement d’essayer de gérer une entreprise rentable qui soutient nos clients, engage les consommateurs et fournit la nourriture dont les gens ont besoin.

Quant à Canada Bread, ce que je peux dire avec certitude, c'est que les allégations ne correspondent tout simplement pas à ce que j'ai observé lorsque nous étions actionnaire, ni à ce que nous avons trouvé dans nos dossiers. Nous continuons de croire que les pratiques de fixation des prix de Canada Bread étaient responsables, conformes aux pratiques de l'industrie et, par-dessus tout, licites.